mercredi 8 avril 2009

L’accroissement sensible de la longévité depuis le début du XXè siècle est une réalité que plus personne ne nie. Il semble que ce soit essentiellement les progrès en matière de détection plus précoce et de traitements des cancers qui soient à l’origine de ces chiffres. L’ « épidémie » actuelle d’obésité et de « diabésité » qui nous vient des Etats-Unis pourrait d’ailleurs les faire reculer.
Il s’agit ici d’une notion relativement nouvelle : l’accroissement de la longévité serait non seulement dû à certains progrès de la médecine mais également lié à des modes de vies plus ou moins pathologiques.

Le schéma ci-contre nous indique toutes les "voies" du VIEILLISSEMENT PREMATURE:
- Inflammation chronique et stress oxydant (attaque par les radicaux libres du fait d'une déficience en vitamines antioxydantes;
- Mauvaise détoxidation de l'organisme (nous sommes exposés quotidiennement à une multitude de poisons plus ou moins pathogènes et cancérigènes.
- Déficiences du système immunitaire qui nous fragilisent vis à vis des agents infectieux.
- Etats de stress prolongés.
- Déficiences hormonales multiples chez l'homme, comme chez la femme qui accélèrent le vieillissement.

La qualité de vie devient un facteur primordial de longévité tant au plan quantitatif que qualitatif. L’objectif n’est pas de ralentir le processus de vieillissement. Il est de réduire le risque de maladies liées au vieillissement et d’en retarder le début. Le faire équivaut à s’occuper de tous les aspects du mode de vie : alimentation, respiration, activités physiques, gestion du stress. Quant à l’accroissement de la longévité, permettez nous d’emprunter ici la conclusion du Sénateur René Trégouët, dans son rapport « Jusqu’où peut aller l’accroissement de notre longévité » (Sénat, 2005) : « Si nous savons combiner les bienfaits d’une bonne hygiène de vie dès l’enfance et les fantastiques progrès attendus dans les domaines biologiques et génétiques il n’est pas du tout exclu que nos enfants et petits-enfants puissent encore gagner 50 ans ou plus d’espérance de vie d’ici le XXIIe siècle ! Une telle perspective va évidemment radicalement transformer la nature et l’organisation de notre société et nous devons dès maintenant nous y préparer et réfléchir aux immenses conséquences économiques, politiques, sociales et culturelles que cette révolution démographique va engendrer… ».
Mais, avant d’en arriver là, vivre mieux et plus longtemps demeurera la préoccupation majeure de notre quotidien.

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